L’alcool « ennemi » : les risques à long terme
Nous sommes inégaux face à l'alcool, chacun réagit différemment selon sa corpulence, son état de santé, et selon le moment de la consommation. Il existe aussi une inégalité entre les hommes et les femmes.
Si on boit sans manger, l'alcool passe plus rapidement dans le sang et ses effets sont plus importants.
L'alcool à long terme peut entraîner
Une dépendance
On parle de dépendance lorsque la personne est devenue incapable de réduire ou d'arrêter sa consommation, malgré la persistance des dommages avec une recherche compulsive de l'alcool. Cette dépendance s'accompagne de difficultés majeures d'ordre relationnel, social, sanitaire, professionnel et judiciaire.
Des risques par rapport à la santé
L'excès d'alcool crée des carences en vitamines (surtout la vitamine B), ce qui diminue la résistance aux maladies.
Il est responsable : *
- de maladies du pancréas : inflammation, destruction du pancréas. Les conséquences sont les cancers, le diabète (c'est le pancréas qui régule le taux de sucre).
- de maladies cardio-vasculaires.
- de maladies de l'estomac : reflux œsophagien, inflammation, brûlures digestives.
Il représente également un risque important quant à la survenue de cancers ( langue, gorge, lèvres, œsophage, estomac...) et peut provoquer des troubles de l'érection et de l'impuissance chez l'homme ainsi que des irrégularités menstruelles chez la femme.
Il peut engendrer des troubles neurologiques : il détruit les neurones soit directement lors de l'absorption de doses massives, soit en empêchant l'absorption digestive de vitamines B. D'où apparition de symptômes : troubles de l'équilibre, troubles de la mémoire, de la perception, détérioration des capacités d'élaboration, désorganisation des mouvements, états confusionnels, etc.
Une transformation physique
L'alcool dégrade l'apparence physique. Les traits s'épaississent et l'aspect devient repoussant.
Le buveur est aussi souvent l'objet d'une prise de poids importante. Les personnes dépendantes négligent fréquemment leur hygiène corporelle, ce qui associé à leur dégradation physique contribue à leur désocialisation progressive.
Des troubles psychiques (anxiété, dépression, troubles du comportement), relationnels et sociaux.
Alcool et grossesse
Une consommation, même occasionnelle ou faible, d'alcool pendant la grossesse n'est pas anodine et peut entraîner des risques pour l'enfant à naître. Les complications durant la grossesse sont : un retard de croissance du fœtus, un accouchement prématuré, ainsi que des troubles de la mémoire, de l'apprentissage et de l'attention...
Une consommation importante peut provoquer des troubles graves : « le syndrome d'alcoolisation fœtale ». Le fœtus peut en garder des séquelles physiques et mentales irréversibles (une croissance ralentie, des anomalies congénitales, un retard mental).
Il est indispensable de s'abstenir de toute consommation alcoolisée tout au long de la grossesse.
Syndrome de sevrage alcoolique
C'est l'ensemble des signes pathologiques survenant à la suite de l'arrêt de l'alcool chez un sujet ayant une dépendance.
Dans les formes mineures, on note des nausées, des maux de tête, une agitation, une accélération du rythme cardiaque, une hypertension artérielle, des sueurs, une fièvre, des troubles de la concentration, des états anxieux et dépressifs.
Dans les formes sévères, on note des crises convulsives avec ou sans hallucinations. Cela s'appelle le « delirium tremens ».
Le « delirium tremens » (délire tremblant)
Il peut être mortel s'il n'est pas traité. C'est une urgence médicale. Il apparaît dans les 48-96 heures après le dernier verre chez des personnes dont le niveau de dépendance à l'alcool est très élevé.
Les signes précurseurs sont: les tremblements, soif intense, anxiété, agitation nocturne. 2 à 4 jours après survient une confusion, une grande agitation, une obnubilation, une désorientation, des hallucinations visuelles à type d'animaux (rats, araignées, reptiles), des troubles de la parole, de la température avec des sueurs entraînant une déshydratation.
Si boire de l’alcool de temps en temps en soirée ne vous semble pas problématique, il peut arriver que cette consommation festive se transforme peu à peu en consommation régulière voire en dépendance. C’est ce qu’on appelle l’alcoolisme. Mais l’alcoolisme peut prendre diverses formes, d’où la difficulté parfois de reconnaitre qu’on « a un problème avec l’alcool ».
La dépendance
On parle de dépendance lorsque la personne est devenue incapable de réduire ou d’arrêter sa consommation d’alcool, malgré les problèmes que cela entraine et dont elle a conscience. Rechercher de l’alcool peut alors devenir une obsession. Cette dépendance peut être à l’origine de difficultés physiques, psychologiques, professionnelles, sociales. Il existe plusieurs niveaux de dépendance et chaque individu la gère comme il le peut.
Des risques pour la santé
L’alcool est une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L’alcool est métabolisé au niveau du foie grâce à des enzymes. L’excès d’alcool crée des carences en vitamines (surtout la vitamine B), ce qui diminue la résistance aux maladies. Nous sommes inégaux face à l’alcool, chacun réagit différemment selon sa corpulence, son état de santé, et selon le moment de la consommation. Il existe aussi une inégalité entre les hommes et les femmes.
L’alcool est responsable de
• maladies du foie : l’alcool est un toxique puissant pour les cellules du foie. Par de fortes consommations, l’alcool détruit les cellules et conduit à la cirrhose (le foie devient dur, pierreux) qui peut être mortelle. Le foie n’assure plus son rôle de filtre sanguin. La cirrhose peut évoluer vers le cancer du foie.
• maladies du pancréas : inflammation, destruction du pancréas. Les conséquences sont les cancers, le diabète (c’est le pancréas qui régule le taux de sucre).
• maladies cardio-vasculaires.
• maladies de l’estomac : reflux œsophagien, inflammation, brûlures digestives.
• cancers (langue, gorge, lèvres, œsophage, estomac…)
• troubles sexuels chez l’homme ainsi qu’irrégularités des cycles menstruels chez la femme.
• troubles neurologiques : il détruit les neurones soit directement lors de l’absorption de doses massives, soit en empêchant l’absorption digestive de vitamines B. D’où apparition de symptômes : troubles de l’équilibre, troubles de la mémoire, de la perception, détérioration des capacités d’élaboration, désorganisation des mouvements, états confusionnels, etc…
• une transformation physique : l’alcool dégrade l’apparence physique. Les traits s’épaississent et le visage devient boursouflé. Il peut y avoir une prise de poids importante. Les personnes dépendantes peuvent négliger leur hygiène corporelle, ce qui contribue à leur désocialisation progressive.
• des troubles psychiques : anxiété, dépression, troubles du comportement, relationnels et sociaux.
Alcool et grossesse
Une consommation, même occasionnelle ou faible, d’alcool pendant la grossesse peut entraîner des risques pour l’enfant à naître : un retard de croissance du fœtus, un accouchement prématuré, puis des troubles de la mémoire, de l’apprentissage et de l’attention…
Dans certain cas il peut y avoir une grave atteinte chez le fœtus, on parle alors du « syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) ». Le fœtus peut en garder des séquelles physiques et mentales irréversibles (des anomalies congénitales, un retard mental).
Il est indispensable de s’abstenir de toute consommation d’alcool tout au long de la grossesse.
Syndrome de sevrage alcoolique
C’est l’ensemble des signes survenant à la suite de l’arrêt de l’alcool chez une personne ayant une dépendance.
Dans les formes mineures, il y a des nausées, des maux de tête, une agitation, une accélération du rythme cardiaque, une hypertension artérielle, des sueurs, une fièvre, des troubles de la concentration, des états anxieux et dépressifs.
Dans les formes sévères, on note des crises convulsives avec ou sans hallucinations. Cela s’appelle le « delirium tremens ».
Le « delirium tremens » (délire tremblant)
Il peut être mortel s’il n’est pas traité. C’est une urgence médicale. Il apparaît dans les 48-96 heures après le dernier verre, chez des personnes dont le niveau de dépendance à l’alcool est très élevé.
Les signes précurseurs sont : les tremblements, soif intense, anxiété, agitation nocturne, une confusion, une grande agitation, une obnubilation, une désorientation, des hallucinations visuelles – le plus souvent représentant des animaux (rats, araignées, reptiles, etc…), des troubles de la parole, de la température avec des sueurs entraînant une déshydratation.
Au niveau mondial, l’alcool est considéré comme le troisième facteur de risque mortel ou de maladie, après l’hypertension artérielle et le tabac. En Europe occidentale, il est le quatrième facteur de risque, après le surpoids.
Quand on a l’impression de ne plus gérer sa consommation d’alcool, il est important de demander de l’aide même si cela peut paraître difficile. Des structures et des prises en charge spécialisées existent.
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