Les moyens de contraception

Le préservatif en question

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A travers une série de questions sur son origine, les raisons qui doivent nous pousser à l’utiliser, son genre, ses formes, sa durée de vie… on va essayer d’établir une sorte de carte d’identité de la capote. L’objectif qu’on se fixe, c’est qu’après avoir lu cet article, le préservatif n’ait plus de secret pour toi. Prêt ? C’est parti !

Date et lieu de naissance ?  Pas très bien déterminés

Des scènes de peintures rupestres des grottes de Combarelles (France) datant de 100 après J-C sont les premières traces témoignant de l’utilisation du préservatif en Europe. Plus incroyable encore, il était utilisé dans l’Égypte aux alentours de 1350 avant J-C ! Longue histoire donc !

Au 16e siècle, l’Italien Gabriele Falloppio prétendait avoir inventé une enveloppe en lin. Il testa cet objet sur 1100 hommes : aucun ne fut contaminé par la syphilis !
Le 19e siècle est celui du plus célèbre utilisateur de préservatifs : Casanova, le grand séducteur. Il appelait la capote la « redingote anglaise ».

Mais c’est surtout en 1843 que la production en masse du préservatif a lieu, grâce au processus révolutionnaire de vulcanisation (inventé par Goodyear et Hancock), qui transforme le caoutchouc en une matière élastique résistante.
Enfin en 1930, la fabrication du latex liquide entre dans les mœurs. Aujourd’hui encore, il est à la base de la fabrication de la majorité des préservatifs.

Sexe ? Masculin et féminin !

Le plus souvent quand on parle de capote, on pense en premier lieu au préservatif masculin… mais n’oublions pas son cousin, le préservatif féminin, moins populaire mais tout aussi protecteur. On lui reproche souvent sa taille importante, et la difficulté qu’on peut avoir pour le mettre en place. Un peu de pratique peut modifier ces jugements : il suffit de l’utiliser une ou deux fois pour savoir s’il te convient. Car sa mise en place n’est pas plus difficile que celle d’un tampon.

Il peut être placé juste avant la pénétration, mais aussi bien avant (jusqu’à 6 heures avant pour celles qui souhaitent se préparer à l’avance). Il suffit de se mettre dans une position confortable : couchée, assise, ou debout avec un pied posé sur une chaise. Ensuite faire bien attention à ne pas le déchirer (tout comme le préservatif masculin).

Signes particuliers ? Flexible

Si son genre varie, les matières qui le composent aussi ! L’allergie au latex n’est pas une excuse pour se passer de préservatif, car il existe des alternatives. Le préservatif féminin est intégralement fabriqué en polyuréthane par exemple. On peut également trouver des préservatifs masculins en polyuréthane ou en néoprène. Un peu plus chers et un peu moins accessibles que ceux en latex, ils sont tout aussi résistants et protecteurs, alors n’hésite pas à les essayer.

De même, il existe des tailles et des épaisseurs adaptées à tous les pénis ! Certaines textures sont mêmes là pour apporter de nouvelles sensations, prolonger l’érection, voire retarder l’éjaculation. Enfin, il existe des couleurs et des goûts différents, pour te permettre toutes les fantaisies : tu peux même trouver des préservatifs phosphorescents et transformer ton pénis en sabre laser qui brille dans le noir.

Fonction ? Protection

Pour commencer, c’est le seul moyen pour se protéger des Infections Sexuellement Transmissibles (IST). Tant que toi et ton/ta chéri-e n’avez pas fait de test de dépistage, la capote est obligatoire, de même évidemment pour les rencontres d’un soir ! Et ce, dès le début des ébats : le liquide pré-séminal émis pendant les préliminaires peut contenir des spermatozoïdes et des germes contaminants. Les rapports bucco-génitaux sont donc aussi à risque (pour le cunnilingus on recommande d’utiliser une digue dentaire !

C’est aussi un excellent moyen de contraception et, quand il est placé avec suffisamment de soin, il ne doit pas craquer.

Ensuite, il est simple à utiliser : pas besoin d’être contorsionniste ou habile enfileur de perles pour s’en servir. Avec un peu d’entraînement, on parvient très vite à prendre du plaisir en toute confiance. Si tu as des doutes, le mode d’emploi contenu dans la boîte est ton meilleur allié.
Et accessible avec ça : pharmacies, grandes surfaces, distributeurs, et même gratuitement dans des centres de planning familiaux ou centres de dépistage des IST… tu n’as que l’embarras du choix.

Enfin, même si tu le vois parfois comme une contrainte, dis-toi que tu peux aussi l’utiliser de manière ludique : pourquoi ne pas faire du moment où il pointe son nez un préliminaire parmi d’autres ?

Durée de vie ? Longue mais limitée

Un préservatif possède une date de péremption : il peut se conserver 5 ans, jusqu’à la date limite indiquée sur l’emballage. Mais attention : sous certaines conditions. Il est déconseillé par exemple de le garder longtemps dans la poche de son jean, dans son sac ou son portefeuille. Les mouvements du pantalon peuvent déformer le préservatif voire le déchirer, même si ça ne se voit pas à l’œil nu. De plus, la chaleur est aussi une ennemie de la capote, et il est conseillé de le conserver à température ambiante.

En fait, pour le conserver, l’idéal reste une boîte ou un tiroir, bref un endroit où il ne sera pas abîmé. Si tu souhaites en garder toujours un sur toi lorsque tu sors par exemple, n’hésite pas : c’est une sage précaution car en cas de rencontre, tu seras sûr-e de ne prendre aucun risque. Veille simplement à ne pas garder le même préservatif pendant des mois !

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