Maltraitances

Aider – se faire aider

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maltraitanceRévéler des actes de maltraitance (qu’on les subisse, qu’on en soit témoin ou qu’on les commette) est une décision extrêmement difficile et courageuse à prendre. Parler peut aider.

Parler, à quoi ça sert ?

  • cela veut dire ne plus être seul-e, gardien d’un secret trop difficile à supporter. Partager ta souffrance peut te libérer d’un poids trop lourd, ne plus être seule-e c’est pouvoir compter sur l’autre.
  • c’est redevenir acteur de son histoire. Tu te rendras compte qu’il est possible d’agir. Se confier à l’autre, c’est se donner les moyens de ne plus être passif, de dépasser cette situation.
  • ça peut être aussi un bon moyen de prendre de la distance par rapport à ce que tu vis, pour te sentir moins perdu-e et trouver quelques solutions… C’est en exprimant ce que tu ressens, et en écoutant l’autre que tu pourras prendre conscience qu’il existe des moyens d’action…
  • c’est permettre la mise en place de procédures pour que cela s’arrête. Faire des démarches seul-e n’est vraiment pas facile, Alors parler à des personnes compétentes ou de confiance, c’est leur donner la possibilité de prendre, pour toi, des mesures garantissant ta protection et ta sécurité. Cela peut contribuer à mettre fin au danger, aux angoisses…
  • parce que cela peut faire du bien, tout simplement : mettre des mots sur ta douleur, sur tes peurs aide à te sentir soulagé-e. Quand on ne va pas bien, on a besoin des autres, on a besoin d’être écouté-e et soutenu-e… Être entouré-e pour te sentir plus fort-e.
  • c’est aussi agir pour les autres. Au-delà de toi, il s’agit de permettre la protection de tes frères et sœurs si tu en as, par exemple, d’éviter que ce que tu vis ne se répète.

Que faire, où aller ?

La maltraitance est punie par la loi. Si tu vis une situation de maltraitance, des professionnels peuvent t’aider :

Des lignes téléphoniques : quelle que soit leur spécificité, les écoutants t’offrent la possibilité de parler de ta souffrance sans te juger, d’être écouté-e et de te sentir guidé-e.

  • Allô Enfance en Danger au 119 : numéro vert, anonyme et gratuit, ouvert 24h/24h. Ce service peut intervenir en signalant un acte de maltraitance auprès de la justice.
  • Jeunes Violences Écoute au 0808 807 700. Numéro vert en Ile de France, anonyme et gratuit, ouvert tous les jours de 10h à 22h. Les écoutants sont psychologues et juristes. Il y a aussi un site internet www.jeunesviolencesecoute.fr
  • Fil Santé Jeunes au 080 235 236. Numéro vert national, anonyme et gratuit, ouvert tous les jours de 9h à 23h. Les écoutants sont psychologues et médecins.

L’école : un prof, un conseiller d’éducation, une assistance sociale, une infirmière ou un médecin a la possibilité de t’aider à faire des démarches. Ne pas être seul-e avec ton secret, c’est important dans ces moments-là.

Le commissariat de police
: en principe, c’est au détenteur de l’autorité parentale (père ou mère en général) de porter plainte pour son enfant, sauf s’il est lui-même l’auteur de l’agression. Dans ce cas, et si tu es mineur-e, tu peux te présenter seul-e ou accompagné-e d’un autre adulte au commissariat pour y faire une déposition. Les agents entament ensuite les procédures qui permettront la mise en place d’une mesure de protection.

La Brigade de Protection des Mineurs
: c’est une section spécialisée de la police qui s’occupe de toutes les situations de violences (violences sexuelles, violences au sein de la famille) qui concerneraient un mineur. Il en existe une par département. Tu peux t’y rendre seule-e ou accompagné-e.

Le juge pour enfants
: tu peux demander un rendez-vous directement avec lui. Son rôle est d’offrir aux jeunes une assistance (et non une mesure dirigée contre leur parent) pour faire cesser le danger et restaurer des conditions de vie et d’éducation acceptables pour chacun.

Les médecins
: en cas de violences sexuelles ou de maltraitance physique, il est important qu’un médecin puisse constater tes blessures. Même si cette démarche est très difficile, elle est essentielle. Tu peux alors te rendre aux urgences d’un hôpital. Le médecin fait un examen pour établir un constat des coups reçus. Là encore, être accompagné-e est une véritable aide.

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