La première fois côté Filles

Les filles et les garçons ont-ils les mêmes appréhensions, les mêmes questions et la même façon d’aborder les premiers rapports sexuels ? Entre excitation, plaisir et peur, que se passe-t-il dans la tête des filles ? Pour déjouer les appréhensions naturelles, c’est la confiance qu’il faut travailler.

La confiance en l’autre

La plupart des jeunes filles s’aventurent sur le chemin de la première relation sexuelle avec une certaine prudence. Avant d’envisager de passer à l’acte, il est préférable d’avoir trouvé le garçon avec qui cela nous semble possible, le garçon avec qui on a envie, avec qui on se sent bien, et surtout qui nous inspire confiance. Cette confiance c’est la base sur laquelle s’appuyer pour vivre une belle expérience, pour dépasser nos craintes et pouvoir être dans un réel partage. Et la confiance on le sait ça se construit petit à petit. Pour offrir ce qu’elle a de plus intime, une fille doit pouvoir se sentir en sécurité. Donc, c’est pas parce que Julien est le plus beau gosse du collège qu’on se jette aveuglément dans ses bras (ou dans son lit 😆 !)

La confiance en soi

Parfois, certaines filles peuvent se mettre à douter d’elles-mêmes : « suis-je assez bien pour lui ? Est-ce que je serai à la hauteur ?… » Il vaut mieux alors penser en termes de découvertes que de performances.
Parfois l’idée de se mettre à nu, de se dévoiler complètement, peut déstabiliser. Si l’image que l’on a de soi et de notre corps est négative cela peut créer des appréhensions, un malaise. Par exemple on focalise sur une partie de notre corps que l’on n’aime pas et on  finit par le voir comme quelque chose de vraiment très moche, d’inacceptable : c’est le complexe. Il est difficile alors de se laisser aller et de profiter du moment présent. Un tout petit défaut finit par prendre toute la place. Et pourtant qui a un corps parfait ? Ce n’est pas ce qu’attendent les garçons, on se détend… ! Et eux, sont-ils parfaits ? Pas sûr… Il est important de pouvoir s’accepter soi-même et s’aimer un minimum pour partager une expérience épanouissante avec un garçon. Et si la confiance en soi n’est pas donnée d’emblée, et bien elle peut se travailler…

Entre plaisir et douleur

Une des questions les plus fréquentes que se posent les filles est : « qu’est ce que je vais ressentir ? » D’un côté il y a celles qui on entendu que le premier rapport sexuel faisait mal. Elles redoutent alors d’avoir à en passer par là. Et pourtant, il est bien rare qu’un premier rapport se passe réellement dans la douleur. Il s’agit d’une expérience partagée, d’une découverte mutuelle où l’un s’adapte continuellement à l’autre. Alors si quelque chose fait mal, et bien on le montre et on peut même dire stop, de façon à ce que l’autre puisse s’adapter et faire autrement. Si l’on ne montre rien, l’autre ne peut pas deviner ce que l’on ressent, c’est logique. De même que si l’on ressent du plaisir, on peut le montrer…

D’un autre côté, certaines filles craignent de ne pas avoir de plaisir, de ne pas avoir d’orgasme. Bien évidemment ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’orgasme qu’il n’y a pas de plaisir. Encore une fois, essayez de vous détacher de l’objectif des performances pour vous concentrer sur vos ressentis, le plaisir s’apprivoise petit à petit… C’est comme lorsque l’on apprend à marcher ou à faire du vélo sans les petites roues : réussit-on dès la première tentative ?! Plusieurs essais sont bien souvent nécessaires, alors… pas de panique !